Frais récurrents durant la période de détention du logement
Taxes
Si nombre de contribuables échappent désormais à la taxe d'habitation, la taxe foncière subsiste. Payable annuellement par tout propriétaire d'un bien immobilier (propriétaire occupant ou bailleur), cet impôt local a tendance à sensiblement s'envoler. Selon la dernière étude de l'UNPI, en 5 et 10 ans le produit total de cette taxe foncière s'est respectivement apprécié de 16 % et 50 %. Cette association de propriétaires fait également valoir que cette augmentation a été six fois plus rapide que la hausse des loyers.
Ce budget est donc à anticiper dans ses dépenses récurrentes d'autant plus que le montant de cet impôt est extrêmement variable selon les villes et les départements qui ont la main pour voter les taux. A ce jour le taux le plus bas est celui de Paris et le plus élevé est celui d'Angers. « En général, la taxe foncière équivaut à un ou deux mois de mensualité de crédit », résume Maël Bernier
Charges de copropriété
Dès lors qu'un logement est détenu en copropriété, un propriétaire doit chaque deux ou trois mois s'acquitter de charges consécutives à l'entretien des parties communes de l'immeuble (frais de ménage, de gardiennage, espaces verts, contrat d'entretien ascenseur) et à sa gestion (frais de syndic, contrats assurances). Cette somme se calcule sur la base du nombre de tantièmes détenus (surface de l'appartement) dans l'immeuble. « Avant de signer, il est d'ailleurs également vivement conseillé de s'informer sur les éventuels gros travaux (ravalement, toiture, ascenseur) votés ou à venir. Car il faudra les financer. Pour le savoir, il conviendra de consulter les trois derniers PV de l'assemblée générale des copropriétaires », insiste Aurane Serot, chargée d'études juridiques à l'ANIL.
Chauffage
Qu'il soit individuel ou collectif (inclus dans les charges de copropriété), le chauffage représente une dépense importante qui ne doit pas être sous-estimée surtout en cette période d'envolée du prix de l'énergie. Et il faut également penser qui si l'on quitte un appartement pour une maison, la facture de chauffage sera nettement plus élevée.
Artcile écrit par : Laurence Boccara
Source : lesechos.fr